Né en 1953 et économiste de formation (je préfère le mot « économe »), Bernard Leclère s’est retiré du monde des affaires afin de se consacrer à sa famille et à des projets touchant à la théorie financière et à la philosophie. Pendant son adolescence, il fut influencé par le personnage du Petit Prince qu’il interpréta sous la mise en scène de Billy Fasbender du Théâtre National de Belgique.

Ses premières sculptures datent du jour de 2014 où il reçut des vieux outils en métal rouillés.
Il y a vu une étape dans la construction de l’univers de l’homme, un univers toujours en mouvement.
Donner vie à des outils voués à la ferraille en les reconstruisant dans une forme et une dynamique nouvelles, lui parait être une démarche naturelle. Le métal est pour lui un symbole de force qu’il essaye de canaliser. Dans sa conception Hégélienne de l’univers, il tente de surpasser, à travers ses sculptures, la vision traditionnelle des économistes et des financiers qui résument l’activité de l’homme à deux facteurs : le capital et le travail. Selon lui, il manque à la base un troisième facteur (La troisième dimension en Economie) qui ne soit pas simplement que résiduel. Quel rapport avec l’art? Le rapport tient dans le principe de la continuité des choses: l’art s’invite dans la finance.

L’artiste souhaite partager un moment d’imagination avec ceux qui auront l’occasion de voir ses projets artistiques. Libre à chacun d’entendre le métal lui parler.

Être au Temps Zéro

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