La vie invente son chemin. Poussée par un désir d’infini, elle franchit la fenêtre qui la retient dans la pierre, pour plonger dans un monde qui a l’apparence de n’avoir ni début ni fin. L’illusion du présent est confortée par l’expansion de ce qui apparaît comme une réalité spatiale. La déception qui peut en suivre, finale et fatale, est pourtant aussi virtuelle que la volonté du départ car le cycle de la vie est ailleurs, dans une ou d’autres dimensions, à deviner ou à imaginer.

Bernard Leclère
Déc. 2014